Ideal observer theory

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Ideal observer theory is the meta-ethical view which claims that ethical sentences express truth-apt propositions about the attitudes of a hypothetical ideal observer. In other words, ideal observer theory states that ethical judgments should be interpreted as statements about the judgments that a neutral and fully informed observer would make; "x is good" means "an ideal observer would approve of x". Those using the ideal observer theory do not usually assert that ideal observers actually exist. An analogous idea in law is the reasonable person criterion. rdf:langString
La théorie de l'observateur idéal est une position méta-éthique qui prétend que : 1. * Les phrases éthiques expriment des propositions. 2. * Quelques-unes de ces propositions sont vraies. 3. * Ces propositions portent sur les attitudes d'un hypothétique « observateur idéal ». En d'autres termes, la théorie de l'observateur idéal affirme que les jugements éthiques devraient être interprétés comme des déclarations sur les jugements que ferait un observateur neutre et pleinement informé ; « X est bien » signifie « un observateur idéal approuverait X ». rdf:langString
rdf:langString Théorie de l'observateur idéal
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rdf:langString Ideal observer theory is the meta-ethical view which claims that ethical sentences express truth-apt propositions about the attitudes of a hypothetical ideal observer. In other words, ideal observer theory states that ethical judgments should be interpreted as statements about the judgments that a neutral and fully informed observer would make; "x is good" means "an ideal observer would approve of x". The main idea [of the ideal observer theory] is that ethical terms should be defined after the pattern of the following example: "x is better than y" means "If anyone were, in respect of x and y, fully informed and vividly imaginative, impartial, in a calm frame of mind and otherwise normal, he would prefer x to y. This makes ideal observer theory a subjectivist yet universalist form of cognitivism. Ideal observer theory stands in opposition to other forms of ethical subjectivism (e.g.moral relativism, and individualist ethical subjectivism), as well as to moral realism (which claims that moral propositions refer to objective facts, independent of anyone's attitudes or opinions), error theory (which denies that any moral propositions are true in any sense), and non-cognitivism (which denies that moral sentences express propositions at all). Adam Smith and David Hume espoused versions of the ideal observer theory. Roderick Firth laid out a more sophisticated modern version. According to Firth, an ideal observer has the following specific characteristics: omniscience with respect to nonmoral facts, , disinterestedness, dispassionateness, consistency, and normalcy in all other respects. Notice that, by defining an Ideal Observer as omniscient with respect to nonmoral facts, Firth avoids circular logic that would arise from defining an ideal observer as omniscient in both nonmoral and moral facts. A complete knowledge of morality is not born of itself but is an emergent property of Firth's minimal requirements. There are also sensible restrictions to the trait of omniscience with respect to nonmoral facts. For instance, to make a moral judgment about a case of theft or murder on Earth it is not necessary to know about geological events in another solar system. Those using the ideal observer theory do not usually assert that ideal observers actually exist. An analogous idea in law is the reasonable person criterion.
rdf:langString La théorie de l'observateur idéal est une position méta-éthique qui prétend que : 1. * Les phrases éthiques expriment des propositions. 2. * Quelques-unes de ces propositions sont vraies. 3. * Ces propositions portent sur les attitudes d'un hypothétique « observateur idéal ». En d'autres termes, la théorie de l'observateur idéal affirme que les jugements éthiques devraient être interprétés comme des déclarations sur les jugements que ferait un observateur neutre et pleinement informé ; « X est bien » signifie « un observateur idéal approuverait X ». « L'idée principale [de la théorie de l'observateur idéal] est que les termes éthiques devraient être définis d'après le modèle de l'exemple suivant : « X est meilleur que Y » signifie : « Si quelqu'un, en ce qui concerne X et Y, était pleinement informé et doué d'une forte imagination, impartial, dans un calme cadre d'esprit et par ailleurs normal, il « préfèrerait » X à Y. » Cela fait de la théorie de l'observateur idéal une forme subjectiviste quoiqu'universaliste du . La théorie de l'observateur idéal s'oppose à d'autres formes du subjectivisme moral (par exemple la théorie du commandement divin, le relativisme moral et le subjectivisme moral) ainsi qu'au réalisme moral (qui prétend que les propositions morales se réfèrent à des faits objectifs, indépendamment des attitudes ou opinions de quiconque), à la théorie de l'erreur (qui nie que quelque proposition morale soit vraie en aucun sens) et au non-cognitivisme (qui nie que les phrases morales expriment quelle que proposition que ce soit). Tandis qu'Adam Smith et David Hume sont reconnus avoir épousé les premières versions de la théorie de l'observateur idéal, Roderick Firth est responsable de la création d'une version moderne plus sophistiquée. Selon Firth, un observateur idéal possède les caractéristiques spécifiques suivantes : omniscience à l'égard de faits non moraux, omnipercipience, désintéressement, absence de passions, cohérence et normalité à tous autres égards. Il faut noter qu'en définissant un observateur omniscient idéal à l'égard de faits amoraux, Firth évite la logique circulaire qui découlerait de la définition d'un observateur idéal comme omniscient dans les faits moraux et amoraux. Une connaissance complète de la morale ne naît pas d'elle-même mais est une propriété émergente des exigences minimales de Firth. Il existe aussi de raisonnables restrictions à la caractéristique de l'omniscience à l'égard de faits amoraux. Par exemple, un événement géologique dans un autre système solaire est quelque chose d'à peine nécessaire à connaître pour porter un jugement moral sur un cas de vol ou d'assassinat sur Terre. Les partisans de la théorie de l'observateur idéal ne prétendent pas que de véritables observateurs idéaux existent réellement.
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