History of the Social Democratic Party of Germany

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Die Geschichte der deutschen Sozialdemokratie reicht bis in die erste Hälfte des 19. Jahrhunderts zurück. In dieser Zeit entstanden zunächst frühsozialistisch orientierte Exilorganisationen – vor allem in Frankreich, England und der Schweiz; und im Gefolge der bürgerlichen Märzrevolution 1848 mit der Allgemeinen Deutschen Arbeiterverbrüderung auch eine erste überregionale Organisation der Arbeiterbewegung in den Staaten des damaligen Deutschen Bundes, die sowohl die Entwicklung der Gewerkschaften als auch der sozialistischen Parteien im deutschen Sprachraum einleitete. rdf:langString
يمكن تقفي تاريخ تأسيس الحزب الديمقراطي الاجتماعي الألماني إلى ستينيات القرن التاسع عشر. وعلى مدار فترة طويلة من القرنين العشرين والحادي والعشرين، جسّد الحزب يسار الوسط في السياسة الألمانية. رغم ذلك، فبين الأعوام 1891 و1959 تبنى الحزب الماركسية –وإن بشكل نظري. في عدة مناسبات، اضطلع الحزب الديمقراطي الاجتماعي الألماني بدور الحزب القائد، وحدث ذلك أول مرة تحت قيادة فريدريش إيبريت في العام 1918. حظر النازيون الحزب، ولكنه عاد إلى الحكومة في العام 1969 بقيادة ويلي براندت. وفي ذلك الوقت، اندمج الفرع الألماني الشرقي للحزب الديمقراطي الاجتماعي بالحزب الشيوعي الألماني الحاكم. rdf:langString
The foundation of the Social Democratic Party of Germany (German: Sozialdemokratische Partei Deutschlands, SPD) can be traced back to the 1860s, and it has represented the centre-left in German politics for much of the 20th and 21st centuries. From 1891 to 1959, the SPD theoretically espoused Marxism. rdf:langString
L'histoire de la social-démocratie allemande débute peu avant 1850 avec la fondation d'organisations socialistes utopiques à l'étranger. La révolution de mars 1848 marque un point de départ, avec la création d'une première organisation nationale : la Fraternité générale des travailleurs allemands. Elle aide au développement des syndicats et des partis socialistes au sein de l'ensemble de la confédération germanique. Par la suite, le 23 mai 1863, est fondée l'Association générale des travailleurs allemands (ADAV) de Ferdinand Lassalle. En parallèle, apparaît un mouvement concurrent mené par August Bebel et Wilhelm Liebknecht. Ensemble ils fondent successivement le Parti populaire saxon en 1866, puis le Parti ouvrier social-démocrate (SDAP) en 1869. Les deux tendances s'opposent entre autres rdf:langString
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rdf:langString يمكن تقفي تاريخ تأسيس الحزب الديمقراطي الاجتماعي الألماني إلى ستينيات القرن التاسع عشر. وعلى مدار فترة طويلة من القرنين العشرين والحادي والعشرين، جسّد الحزب يسار الوسط في السياسة الألمانية. رغم ذلك، فبين الأعوام 1891 و1959 تبنى الحزب الماركسية –وإن بشكل نظري. في عدة مناسبات، اضطلع الحزب الديمقراطي الاجتماعي الألماني بدور الحزب القائد، وحدث ذلك أول مرة تحت قيادة فريدريش إيبريت في العام 1918. حظر النازيون الحزب، ولكنه عاد إلى الحكومة في العام 1969 بقيادة ويلي براندت. وفي ذلك الوقت، اندمج الفرع الألماني الشرقي للحزب الديمقراطي الاجتماعي بالحزب الشيوعي الألماني الحاكم. في جمهورية ألمانيا الاتحادية المعاصرة، يُعتبر الحزب الديمقراطي الاجتماعي ثاني أكبر حزب بعد حزب الاتحاد الديمقراطي المسيحي وفي العام 2017 كان ضمن الحكومة كشريك رئيسي في الائتلاف الحكومي لحزب المستشارة أنغيلا ميركل. تولى الحزب الديمقراطي الاجتماعي منصب المستشارية بقيادة غيرهارد شرودر من العام 1998 حتى العام 2005.
rdf:langString Die Geschichte der deutschen Sozialdemokratie reicht bis in die erste Hälfte des 19. Jahrhunderts zurück. In dieser Zeit entstanden zunächst frühsozialistisch orientierte Exilorganisationen – vor allem in Frankreich, England und der Schweiz; und im Gefolge der bürgerlichen Märzrevolution 1848 mit der Allgemeinen Deutschen Arbeiterverbrüderung auch eine erste überregionale Organisation der Arbeiterbewegung in den Staaten des damaligen Deutschen Bundes, die sowohl die Entwicklung der Gewerkschaften als auch der sozialistischen Parteien im deutschen Sprachraum einleitete.
rdf:langString The foundation of the Social Democratic Party of Germany (German: Sozialdemokratische Partei Deutschlands, SPD) can be traced back to the 1860s, and it has represented the centre-left in German politics for much of the 20th and 21st centuries. From 1891 to 1959, the SPD theoretically espoused Marxism. The SPD has been the ruling party at several points, first under Friedrich Ebert in 1918. The party was outlawed in Nazi Germany but returned to government in 1969 with Willy Brandt. Meanwhile, the East German branch of the SPD was merged with the ruling Socialist Unity Party of Germany. In the modern Federal Republic of Germany, the SPD's main rival is the CDU; as of 2022, the SPD is in government in coalition with the FDP and the Greens, with Olaf Scholz from the SPD as Chancellor.
rdf:langString L'histoire de la social-démocratie allemande débute peu avant 1850 avec la fondation d'organisations socialistes utopiques à l'étranger. La révolution de mars 1848 marque un point de départ, avec la création d'une première organisation nationale : la Fraternité générale des travailleurs allemands. Elle aide au développement des syndicats et des partis socialistes au sein de l'ensemble de la confédération germanique. Par la suite, le 23 mai 1863, est fondée l'Association générale des travailleurs allemands (ADAV) de Ferdinand Lassalle. En parallèle, apparaît un mouvement concurrent mené par August Bebel et Wilhelm Liebknecht. Ensemble ils fondent successivement le Parti populaire saxon en 1866, puis le Parti ouvrier social-démocrate (SDAP) en 1869. Les deux tendances s'opposent entre autres sur les questions des syndicats et de la forme que doit prendre l'unité allemande. Elles fusionnent finalement en 1875, quatre ans après la formation de l'Empire allemand, et forment le Parti socialiste ouvrier d'Allemagne (Sozialistische Arbeiterpartei Deutschlands, SAP). Les lois antisocialistes de 1878, souhaitées par le chancelier impérial Otto von Bismarck, interdisent les partis politiques et les organisations socialistes jusqu'à la fin des années 1880. Après leur abrogation, le SAP est renommé pour devenir le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) qui s'impose rapidement comme un des principaux partis politiques allemands. Lors des élections de 1912, il devient pour la première fois le premier parti politique en termes de mandats au Reichstag. Toutefois, il reste dans l'opposition jusqu'à la réforme d'octobre de 1918, en l'absence de vote de confiance. Au cours des années, différents courants politiques se développent au sein de la social-démocratie. Certains se scindent du SPD, mais à l'exception du Parti communiste d'Allemagne (KPD), ils finissent généralement par y être réintégrés. À ses débuts la tendance démocrate, dite « radicale », fortement influencée par Lassalle domine le mouvement. Elle est favorable au corporatisme, ce qui limite l'influence du syndicalisme. Ce n'est que par la suite que le marxisme s'impose. Le véritable tournant a lieu dans les années 1890 avec le débat interne au parti sur la manière de mettre en place ses idées. L'aile réformatrice y gagne en influence face à celle révolutionnaire qui, à la mort de Bebel en 1913, se retrouve en minorité. Les théories sociales et économiques développées par Karl Marx, leur développement historique, ainsi que les concepts révolutionnaires en découlant marquent profondément la social-démocratie jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle. Pendant la Première Guerre mondiale, l'USPD fait scission en 1917 pour protester contre la politique de Burgfrieden (union sacrée) menée par le reste du SPD. L'aile gauche de l'USPD, la Ligue spartakiste, donne naissance en janvier 1919, après la révolution de 1918, au Parti communiste d'Allemagne (KPD). Il absorbe finalement la majorité de gauche de l'USPD en 1920. La grande majorité des restes de ce dernier parti rejoint finalement le SPD en 1922. Il disparaît définitivement en 1931 en intégrant le Parti socialiste ouvrier d'Allemagne. Le SPD devient le parti central lors de la république de Weimar, participant régulièrement au gouvernement et Friedrich Ebert, membre du parti, devient le premier président du Reich de 1919 à 1925. À la fin de la république, le SPD est dans une position défensive : face à la crise mondiale, les modérés du SPD n'ont plus de réponse face aux solutions populistes des partis des extrêmes. Après l'arrivée au pouvoir des nazis, le SPD est le seul parti à ne pas voter la loi des pleins pouvoirs au Reichstag. Le KPD était déjà interdit. Ce vote entraîne l'interdiction du SPD et l'anéantissement des syndicats. De nombreux membres du parti participent à la résistance allemande au nazisme. Certains partent en exil ; les autres sont poursuivis, emprisonnés de manière provisoire ou envoyés dans les camps de concentration où certains perdent la vie. Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, le SPD renaît de ses cendres dans toutes les zones d'occupation et reprend l'organisation et l'idéologie qui était la sienne avant le conflit. Dans la zone soviétique toutefois, la répression menée par la direction du Parti communiste de l'Union soviétique et les fonctionnaires du KPD oblige le pour devenir le SED. La mise en place du stalinisme, qui suit, pousse les sociaux-démocrates au rang de minorité sans influence réelle en RDA. En RFA, le chef du SPD Kurt Schumacher refuse fermement la proposition de fusion que lui fait le KPD en 1949. Entre 1949 et 1966, le SPD est le principal parti d'opposition en RFA, la CDU/CSU ayant toujours la majorité au Bundestag. En 1959, le programme de Bad Godesberg marque un tournant, le SPD abandonnant toutes idées marxistes. Il ne se considère donc plus comme un parti de classe, mais comme un parti populaire. Ce changement permet l'entrée du parti dans une grande coalition avec la CDU/CSU dirigée par le chancelier fédéral Kurt Georg Kiesinger, puis en 1969 de former une coalition avec les libéraux du FDP menée par le SPD cette fois et dirigée par Willy Brandt. Son mandat est marqué par l'Ostpolitik sur le plan étranger et par l'interdiction pour les extrémistes d'entrer dans la fonction publique. Helmut Schmidt, qui succède à Brandt au poste de chancelier, dispose de moins de liberté politique. Le parti est sous pression. Les actes terroristes d'extrême gauche de la RAF font que les conservateurs exigent un fort renforcement sécuritaire. De l'autre côté, l'aile gauche durablement renforcée par les mouvements de 1968, critique vivement la politique énergétique et la politique ferme adoptée dans la crise des euromissiles. La fin de la coalition sociale-libérale en 1982 plonge le parti dans la crise durant 20 ans. En 1998, l'arrivée au pouvoir de Gerhard Schröder soutenu par une coalition rouge-verte met fin à 16 ans d'opposition pour le SPD. La politique économique libérale de Schröder, symbolisée par l'Agenda 2010, lui fait perdre de nombreux électeurs. En 2005, l'aile gauche se scinde pour former le WASG. Après la dissolution de l'assemblée les élections d'automne 2005 sont remportées par une grande coalition menée par la CDU/CSU. Les élections de 2009 confirment cette perte d'électeurs avec seulement 23 % ce qui est le pire résultat du parti depuis la guerre. Le parti retrouve donc les bancs de l'opposition jusqu'en 2013, où le parti participe à la troisième grande coalition de l'histoire du pays.
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