Stephen Bar Sudhaile
http://dbpedia.org/resource/Stephen_Bar_Sudhaile an entity of type: Person
Étienne Bar Soudaïli (en syriaque ܐܣܛܦܢܐ ܒܪ ܨܘܕܗܝܠܝ) est un moine et mystique syrien ayant vécu à la fin du Ve et au début du VIe siècle, auteur d'un ouvrage conservé en syriaque intitulé le Livre de saint Hiérothée. C'est un représentant du courant origéniste.
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Stephen Bar Sudhaile was a Syrian mystical writer who flourished about the end of the 5th century AD. The earlier part of his career was passed at Edessa, of which he may have been a native. He afterwards removed to Jerusalem, where he lived as a monk and endeavoured to make converts to his doctrines, both by teaching among the community there and by letters to his former friends at Edessa. He was the author of commentaries on the Bible and other theological works. Two of his eminent contemporaries Jacob of Serugh (451-521) and Philoxenus of Mabbogh (d. 523), wrote letters in condemnation of his teaching. His two main theses which they attacked were (1) the limited duration of the future punishment of sinners, (2) the pantheistic doctrine that all nature is consubstantial with the Divine e
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Étienne Bar Soudaïli
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Stephen Bar Sudhaile
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Stephen Bar Sūdhailē
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Étienne Bar Soudaïli (en syriaque ܐܣܛܦܢܐ ܒܪ ܨܘܕܗܝܠܝ) est un moine et mystique syrien ayant vécu à la fin du Ve et au début du VIe siècle, auteur d'un ouvrage conservé en syriaque intitulé le Livre de saint Hiérothée. C'est un représentant du courant origéniste. Hiérothée, selon la tradition, était comme Denys l'Aréopagite l'un des neuf membres de l'Aréopage devant lesquels saint Paul prononça un discours (Actes, 17:19-34, texte qui ne le mentionne pas). Converti comme Denys, il serait devenu le premier évêque d'Athènes, et Denys aurait été son successeur. Le Livre de saint Hiérothée est à l'origine un pseudépigraphe à rapprocher des traités du Pseudo-Denys l'Aréopagite, mais dénoncé bien avant du fait du caractère très hétérodoxe de sa doctrine. Dès le début du IXe siècle, l'évêque jacobite Jean de Dara, dans son commentaire sur le traité pseudo-dionysien La hiérarchie céleste, affirme que l'auteur du livre n'est pas saint Hiérothée, mais Étienne Bar Soudaïli, identification reprise ensuite, notamment, par Bar-Hebraeus. Sans doute natif d'Édesse, en tout cas y ayant commencé sa carrière, Étienne Bar Soudaïli dut fuir cette ville sous le coup d'une accusation d'hérésie et trouva d'abord refuge auprès de Philoxène de Mabboug, qu'il tenta vainement de convertir à ses idées. Le métropolite écrivit ensuite à deux prêtres d'Édesse, Abraham et Oreste, pour les mettre en garde contre les idées propagées par Bar Soudaïli. Les conceptions décrites dans cette lettre, très similaires à celles du Livre de saint Hiérothée, rendent tout à fait vraisemblable l'identification faite par Jean de Dara. On conserve également une lettre de Jacques de Saroug adressée à Bar Soudaïli. Vers 512, celui-ci s'installa près de Jérusalem, à Thécoa, où un groupe de moines à tendance origéniste dirigé par l'abbé Nonnos avait fondé en 507 la Nouvelle Laure. Deux ans plus tard, en 514, une crise éclata, conduisant à l'éloignement de Nonnos lui-même, pour plusieurs années, de la Nouvelle Laure, premier épisode de la querelle origéniste du VIe siècle. Le Livre de saint Hiérothée est postérieur aux traités du Pseudo-Denys l'Aréopagite, qu'il suppose connus et diffusés. Antoine Guillaumont en situe la composition après le synode organisé par l'empereur Justinien en 533. Le texte est conservé dans un manuscrit unique de la British Library (Add. 7189, essentiellement du XIIIe siècle). C'est probablement un texte syriaque original, non traduit du grec. Il est divisé en cinq livres. Dans le manuscrit, il est accompagné d'une introduction et d'un commentaire de Théodose de Tikrit, patriarche d'Antioche de l'Église jacobite de 887 à 896, qui paraît avoir sympathisé avec la doctrine exposée. Bar-Hebraeus a produit une version abrégée et réarrangée du texte, gommant ses aspects les plus hétérodoxes, en s'appuyant d'ailleurs sur le manuscrit que nous possédons, qui date à peu près de son époque. Le contenu est une interprétation extrême de la doctrine des Centuries gnostiques d'Évagre le Pontique, selon un canevas cosmologique qui reprend le vocabulaire et les thèmes des traités pseudo-dionysiens. Le monde est produit par émanation du Bien Suprême, l'Essence divine « qui a été appelée universelle parce qu'elle a donné naissance à toutes les distinctions de l'être ». Cette production du multiple est une « motion vers le bas », conséquence de la « négligence », selon le schéma de la chute primordiale évagrienne. Ensuite, l'ouvrage s'attache surtout à décrire les étapes par lesquelles l'esprit se réunifie progressivement en Dieu, qui devient finalement tout en tout (apocatastase). Les trois moments principaux de l'ascension de l'intellect sont « dans la nature », « par-delà la nature » et « au-delà de la nature ». Durant cette ascension, le Christ sert d'intermédiaire et de guide, mais il disparaît lorsque la traversée initiatique touche à son terme : tous les intellects, en devenant identiques au Christ (isochrists), passent au-delà du Christ qui est aboli dans sa réalité individuelle. Au-delà du Christ, au-delà de la Divinité, au-delà de l'Unification même, il y a le Mélange-fusion, « qui excède par sa sublimité toutes les désignations de l'Unification ». Cette exagération de la doctrine d'Évagre jusqu'à un panthéisme exalté est déjà soulignée dans la lettre de Philoxène de Mabboug, selon lequel « la doctrine impie et insensée [d'Étienne] ...déclare que la créature est Dieu et qu'il est possible que tout devienne comme lui » ; « tout deviendra en Dieu une seule nature et une seule essence, de telle sorte qu'il n'y aura plus celui qui crée et ceux qui reçoivent son action créatrice ». Philoxène rapporte aussi une anecdote qui va dans le même sens : des pèlerins auraient lu sur le mur de la cellule de Bar Soudaïli l'inscription « Toute nature est connaturelle à l'Essence divine », que le mystique aurait effacée devant la menace du scandale.
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Stephen Bar Sudhaile was a Syrian mystical writer who flourished about the end of the 5th century AD. The earlier part of his career was passed at Edessa, of which he may have been a native. He afterwards removed to Jerusalem, where he lived as a monk and endeavoured to make converts to his doctrines, both by teaching among the community there and by letters to his former friends at Edessa. He was the author of commentaries on the Bible and other theological works. Two of his eminent contemporaries Jacob of Serugh (451-521) and Philoxenus of Mabbogh (d. 523), wrote letters in condemnation of his teaching. His two main theses which they attacked were (1) the limited duration of the future punishment of sinners, (2) the pantheistic doctrine that all nature is consubstantial with the Divine essence that the whole universe has emanated from God, and will in the end return to and be absorbed in him. The fame of Stephen as a writer rests on his identification with the author of a treatise which survives in a single Syriac manuscript (British Library Add MS 7189, written mainly in the 13th century), The book of Hierotheus on the hidden mysteries of the house of God. The work claims to have been composed in the 1st century AD, by a certain Hierotheus who was the disciple of Saint Paul and the teacher of Dionysius the Areopagite. But, like the works which pass under the name of Dionysius, it is undoubtedly pseudonymous, and most Syriac writers who mention it attribute it to Stephen. The author of the Book of Hierotheus is sometimes referred to as Pseudo-Hierotheus as his follower, Dionysius the Areopagite, is called Pseudo-Dionysius the Areopagite to differentiate them from the biblical figures. An interesting discussion and summary of the book have been given by A. L. Frothingham (Stephen bar Sudhaili, Leiden, 1886), but the text was not edited until F. S. Marsh's edition of 1927. From Frothingham's analysis we learn that the work consists of five books; after briefly describing the origin of the world by emanation from the Supreme Good it is mainly occupied with the description of the stages by which the mind returns to union with God, who finally becomes all in all. To describe the contents in a few words: at the beginning we find the statement regarding absolute existence, and the emanation from primordial essence of the spiritual and material universes: then comes, what occupies almost the entire work, the experience of the mind in search of perfection during this life. Finally comes the description of the various phases of existence as the mind rises into complete union with, and ultimate absorption into, the primitive essence. The keynote to the experience of the mind is its absolute identification with Christ; but the son finally resigns the kingdom unto the Father, and all distinct existence comes to an end, being lost in the chaos of the Good (Frothingham, p. 92). One of the most distinguishing features of the work is the skill with which the language of the Bible is interpreted along the lines of his pantheistic theology. In this and other respects the book harmonizes well with the picture of Stephens teaching afforded by the letter of Philoxenus to the Edessene priests Abraham and Orestes (Frothingham, pp. 28–48). The Book of Hierotheus is probably an original Syriac work, and not translated from Greek. Its relation to the Pseudo-Dionysian literature is a difficult question; probably Frothingham (p. 83) goes too far in suggesting that it was prior to all the pseudo-Dionysian writings (cf. Ryssel in Zeitschrift für Kirchengeschichte). The unique manuscript in which the Book of Hierotheus survives furnishes along with its text the commentary made upon it by Theodosius, Patriarch of Antioch (887–896), who appears to have sympathized with its teaching. A rearrangement and abridgment of the work was made by the great Monophysite author Bar-Hebraeus (1226–1286), who expunged or garbled much of its unorthodox teaching. The copy that he used is the manuscript which now survives in the British Museum.
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