Microwork
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Mikrotasking ist eine Form des Crowdsourcings, dabei werden beim Mikrotasking Kleinstaufgaben an eine Masse von Internetnutzern zur Bearbeitung gegeben. Oftmals entstehen diese Aufgaben durch die Zerlegung eines Großauftrages in kleine Aufgaben, sog. Mikrotasks.
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Microwork is a series of many small tasks which together comprise a large unified project, and it is completed by many people over the Internet. Microwork is considered the smallest unit of work in a virtual assembly line. It is most often used to describe tasks for which no efficient algorithm has been devised, and require human intelligence to complete reliably. The term was developed in 2008 by Leila Chirayath Janah of Samasource.
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Le microtravail (ou micro-travail), appelé aussi travail au clic ou microtasking (microtâche), désigne une pratique de travail à la tâche. Il est surtout caractérisé, selon certains chercheurs, par l’extrême parcellisation et standardisation du travail en microtâches numériques et par un intense détachement en termes physiques, administratifs et temporels du travail comme l'on l'entend dans le sens commun, au point que le théoricien Vili Lehdonvirta, un de ses majeurs définiteurs, le rapproche à un héritier du taylorisme du XIXe siècle en ce que, de même que celui-ci avait réduit le travail industriel en micro-unités, le microtravail est défini par une réduction minimale du travail de l'information en micro-unités.
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Mikrotasking
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Microtravail
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Microwork
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Mikrotasking ist eine Form des Crowdsourcings, dabei werden beim Mikrotasking Kleinstaufgaben an eine Masse von Internetnutzern zur Bearbeitung gegeben. Oftmals entstehen diese Aufgaben durch die Zerlegung eines Großauftrages in kleine Aufgaben, sog. Mikrotasks.
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Le microtravail (ou micro-travail), appelé aussi travail au clic ou microtasking (microtâche), désigne une pratique de travail à la tâche. Il est surtout caractérisé, selon certains chercheurs, par l’extrême parcellisation et standardisation du travail en microtâches numériques et par un intense détachement en termes physiques, administratifs et temporels du travail comme l'on l'entend dans le sens commun, au point que le théoricien Vili Lehdonvirta, un de ses majeurs définiteurs, le rapproche à un héritier du taylorisme du XIXe siècle en ce que, de même que celui-ci avait réduit le travail industriel en micro-unités, le microtravail est défini par une réduction minimale du travail de l'information en micro-unités. En effet, le taylorisme est une théorie d’organisation du travail développée par F. W. Taylor (1856-1915) dans l’ouvrage « La Direction scientifique des entreprises » publié en 1911. Selon cet auteur, il faut améliorer la productivité des ouvriers en luttant contre leur flânerie. Il développe ainsi une méthode en trois axes. Ces trois éléments se retrouvent au sein des modalités de mise en œuvre du microtravail :
* il y a tout d’abord une division horizontale du travail qui est cette parcellisation des tâches de travail élémentaires et basiques ;
* ensuite il développe une division verticale du travail c’est-à-dire une séparation stricte entre le travail de conception et le travail d’exécution. Un bureau spécifique de conception développe l’organisation de l’exécutif ;
* enfin, un salaire au rendement permettant un contrôle de temps d’exécution des tâches afin que celles-ci soient exécutées le plus rapidement possible. Le microtravail s’inscrit dans une forme numérique du taylorisme que l’on peut qualifier de néotaylorisme ou taylorisme new age à la suite de la révolution numérique. C'est en fait une pratique qui s'est développée notamment à travers la plateforme Amazon Mechanical Turk (MTurk) à partir de 2005. Cette plateforme est définie comme une marketplace où l'on peut s'inscrire pour travailler en exécutant des microtâches à la demande ou, en langage technique, de (Human intelligence tasks), tels que rédiger de courts commentaires, cliquer, regarder des vidéos ou des photos, effectuer une présentation PowerPoint, traduire un texte, donner de la visibilité à un site Web, créer des playlists musicales, tagguer des images ou reconnaitre des visages ou des objets dans les photos. Pratiques qui peuvent être également mises en place par des utilisateurs non rémunérés. C’est là que se trouve un lien avec des plateformes de production participative (crowdsourcing) développées dans les années 2000 reposant sur une économie de la gratuité. À la différence des plateformes de production participative (crowdsourcing) développées dans les années 2000 et qui proposaient des tâches requérant un haut niveau de savoir-faire et de compétences, les plateformes de microtravail font appel à une « main d'œuvre » non qualifiée en mesure d'exécuter des microtâches finalement très simples. Ainsi, le microtravail se configure essentiellement, comme l'affirment le sociologue Antonio Casilli et d'autres, en tant qu'un « centre d'élevage d'algorithmes » : les microtâches exécutées sur ces plateformes ont pour premier but d'affiner la capacité d'élaboration des algorithmes, de les entrainer, voire d'apprendre aux machines à faire le travail à la place de l'homme. Ce cycle d'apprentissage supervisé est utilisé dans les applications d'intelligence artificielle utilisant des grandes bases de données(données massives ie Big data et apprentissage profond ie Deep learning). Aux microtâches s'appliquent des micropaiements : certaines sont payées en centimes de dollars, un ou deux dollars pour les plus élaborées. L'institut américain Pew Research Center estime que les deux tiers des tâches proposées sur MTurk sont rémunérées moins de 10 centimes et la moyenne horaire de salaire était évaluée par des chercheurs à 1,38 dollar/heure en 2010, ce qui est très peu pour un travailleur américain, mais beaucoup pour l'Inde où le salaire minimum est de moins de deux euros par jour. Selon une étude de la Banque mondiale de 2013, il y aurait plus d’une centaine de plateformes de microtravail dans le monde, comptabilisant autour d'un million d’inscrits. Selon ces plateformes elles-mêmes, la somme des effectifs déclaré dépasserait en 2017 les 100 millions de travailleurs dans le monde. Une étude menée en 2019 estime qu’il y aurait près de 260 000 microtravailleurs en France. Pour d’autres chercheurs, ce chiffre est exagéré et ils estiment plutôt aux alentours de 52 000 les microtravailleurs réguliers. Les femmes représentent 56,1% d’entre eux selon un questionnaire de la plateforme Foule Factory ( plateforme de microtravail recrutant exclusivement en France). Celui-ci rapporterait en moyenne 21 euros par mois aux micro-travailleurs.
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Microwork is a series of many small tasks which together comprise a large unified project, and it is completed by many people over the Internet. Microwork is considered the smallest unit of work in a virtual assembly line. It is most often used to describe tasks for which no efficient algorithm has been devised, and require human intelligence to complete reliably. The term was developed in 2008 by Leila Chirayath Janah of Samasource.
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