Mathias E. Mnyampala
http://dbpedia.org/resource/Mathias_E._Mnyampala an entity of type: Thing
Mathias Eugen Mnyampala (cerca de Dodoma, 18 de noviembre de 1917-Dodoma, Dodoma, 8 de junio de 1969) fue un jurista y escritor tanzano en swahili.
rdf:langString
Mathias E. Mnyampala (1917–1969) was a Tanzanian writer, lawyer, and poet. Mnyampala was born on 18 November according to a personal record form of 1956, but he wrote in his autobiography that he only knew the year with accuracy. He was born in the hamlet of Muntundya depending of the village of Ihumwa in Chamwino District in Dodoma region at the time part of German East Africa. He died on 8 June 1969 in Dodoma city, Tanzania. Mnyampala wrote in Swahili, the lingua franca of East Africa, not Cigogo, the native language of his ethnic group.
rdf:langString
Mathias Eugen Mnyampala (1917-1969) est un écrivain, juriste et poète d’expression swahilie tanzanien. Ses premières publications ont paru à l’époque coloniale sous la forme d’un livre d’histoire des Wagogo du Tanganyika rédigé en kiswahili (Mathias Mnyampala, 1954) et de livres de contes. Mnyampala n'a pas fait le choix de sa langue maternelle, le cigogo, comme langue d'écriture mais a préféré le kiswahili (écrit aussi swahili) dans l'ensemble de son œuvre littéraire. Il a composé de nombreux poèmes en kiswahili pour la presse de l’époque.
rdf:langString
rdf:langString
Mathias E. Mnyampala
rdf:langString
Mathias E. Mnyampala
rdf:langString
Mathias E. Mnyampala
xsd:integer
40251027
xsd:integer
1118214382
rdf:langString
Mathias Eugen Mnyampala (cerca de Dodoma, 18 de noviembre de 1917-Dodoma, Dodoma, 8 de junio de 1969) fue un jurista y escritor tanzano en swahili.
rdf:langString
Mathias E. Mnyampala (1917–1969) was a Tanzanian writer, lawyer, and poet. Mnyampala was born on 18 November according to a personal record form of 1956, but he wrote in his autobiography that he only knew the year with accuracy. He was born in the hamlet of Muntundya depending of the village of Ihumwa in Chamwino District in Dodoma region at the time part of German East Africa. He died on 8 June 1969 in Dodoma city, Tanzania. Mnyampala wrote in Swahili, the lingua franca of East Africa, not Cigogo, the native language of his ethnic group. Mnyampala wrote more than 25 books. Among them was Historia, mila, na desturi za Wagogo, a history of the Gogo people commissioned by the British colonial government. This book was translated into English by Gregory H. Maddox and published in 1995 as The Gogo: History, Customs, and Traditions. Mathias E. Mnyampala was working as a Tax Clerk for the Native Treasury in Dodoma during the colonial rule. He was intended to travel the whole Ugogo region in order to collect the tax and establish a census of the populations and their belongings. This is why he entered into contact with the Watemi, the gogo traditional Kings and Rainmakers, who allowed him to write this historical book by giving him the oral sources of his ten years long work. The author was pioneering in Kiswahili in the early 1940s the ethno-history trend and in the same time was a faithful messenger for special correspondences between the then Freedom Fighters Movement called Tanganyika African National Union (TANU) and the Watemi. After the Independence of Tanganyika in 1961, Mathias E. Mnyampala continued his administrative career in the Judicial system as a Magistrate. His former pro-TANU sympathies and his literary talent allowed him to become the national chairman of the association of Kiswahili poets called Usanifu wa Kiswahili na Ushairi Tanzania (UKUTA). This association was in charge to promote the diffusion of Kiswahili, the official language of the new Tanzanian Nation, by teaching to the Tanzanian masses the classical forms of Kiswahili poetry and their conservative transformations.
rdf:langString
Mathias Eugen Mnyampala (1917-1969) est un écrivain, juriste et poète d’expression swahilie tanzanien. Ses premières publications ont paru à l’époque coloniale sous la forme d’un livre d’histoire des Wagogo du Tanganyika rédigé en kiswahili (Mathias Mnyampala, 1954) et de livres de contes. Mnyampala n'a pas fait le choix de sa langue maternelle, le cigogo, comme langue d'écriture mais a préféré le kiswahili (écrit aussi swahili) dans l'ensemble de son œuvre littéraire. Il a composé de nombreux poèmes en kiswahili pour la presse de l’époque. Mathias E. Mnyampala est originaire de la région de l’Ugogo et est rattaché au groupe ethnique des Wanyaugogo (voir gogo (peuple)) par sa mère et par son père. Il est né le 18 novembre 1917 dans le hameau de Muntundya à Ihumwa, ville de l’Ugogo rural située à environ 22 km de Dodoma. L'année de naissance 1919 est parfois proposée pour cet auteur dans certains documents dont des documents officiels mais ceci n'est confirmé ni par son autobiographie en page 4 où il parle de l'année 1917 (Mathias Mnyampala, 2013), ni par un document colonial de 1956 où sont enregistrées ses données personnelles complètes. Il connaît dans les dernières années de sa vie l’indépendance du Tanganyika le 9 décembre 1961 puis l’union de cet État souverain avec l’archipel de Zanzibar le 26 avril 1964 au sein de la République Unie de Tanzanie. Il décède le 8 juin 1969 à Dodoma (Tanzanie) à l'âge de 51 ans. La Tanzanie connaît une idéologie officielle socialiste dont le discours fondateur et programmatique est contenu dans la déclaration d’Arusha prononcée le 5 février 1967 par le président Julius Kambarage Nyerere (1922-1999). Aussi la promotion du kiswahili passe de manière organisée, centralisée et singulière par la poésie d’expression swahilie, d'où l'importance de certains poètes comme Mathias E. Mnyampala. La poésie remplit trois fonctions : les Tanzaniens, les écoliers en premier, apprennent des formes littéraires de leur langue nationale et de fait, le kiswahili se développe par la lecture des poésies. La tradition poétique d’expression swahilie est riche, ancienne et valorisée à l’échelle internationale.La République Unie de Tanzanie, en projetant cette tradition dans l’imaginaire national permet à ses citoyens de développer un sentiment de fierté nationale du fait du prestige de la culture littéraire de leur langue. Enfin, des poèmes pourront véhiculer, en une forme assumée de propagande, l’idéologie officielle dont la mémorisation sera facilitée dans une forme versifiée. L’association nommée Usanifu wa Kiswahili na Ushairi Tanzania (UKUTA) « Aménagement du Kiswahili et de la Poésie en Tanzanie » est l’association officielle nationale des poètes d’expression swahilie tanzaniens. Elle va remplir cette triple mission de diffusion du kiswahili par la poésie d’expression swahilie, de développement d’une culture nationale swahilophone et de propagande au service du socialisme tanzanien. Mathias E. Mnyampala en est le président à l’échelon national jusqu’en 1966 puis il présidera l’antenne régionale de l’UKUTA à Dodoma dans sa région natale. Il a alors écrit un corpus poétique considérable et est reconnu par ses pairs comme l’un des maîtres de la poésie d’expression swahilie. L'œuvre poétique de Mnyampala comporte de profonds aspects théologiques et philosophiques qui ne commencent qu'à peine à être esquissés par la recherche. En Tanzanie-même, Mathias E. Mnyampala est considéré par les spécialistes comme un géant oublié des lettres swahilies qu'il convient de faire redécouvrir et reconnaître.
xsd:nonNegativeInteger
6077