Manuel de Roda
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Manuel de Roda y Arrieta, póstumo marqués de Roda, (Zaragoza; 5 de febrero de 1708 - La Granja de San Ildefonso, Segovia; 30 de agosto de 1782) fue un político y hombre de Estado español de la Ilustración, principal promotor de la expulsión de los jesuitas del Reino de España en 1767.
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Manuel de Roda y Arrieta (5 February 1708 – 30 August 1782) was a Spanish diplomat and politician. He was Ambassador in Rome under King Ferdinand VI of Spain and then nominated by King Charles III of Spain, half-brother of Ferdinand VI and formerly King of Naples and Sicily till the death of his half-brother Ferdinand, Ministry of "Grace and Justice", which he held for 17 years.
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Manuel de Roda y Arrieta, posthumément marquis de Roda (Saragosse, 1708 - La Granja de San Ildefonso, 1782) était un avocat, homme politique et homme d’État espagnol, et l’un des intellectuels des Lumières dans son pays.
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Manuel de Roda y Arrieta
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Manuel de Roda y Arrieta
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Manuel de Roda y Arrieta, póstumo marqués de Roda, (Zaragoza; 5 de febrero de 1708 - La Granja de San Ildefonso, Segovia; 30 de agosto de 1782) fue un político y hombre de Estado español de la Ilustración, principal promotor de la expulsión de los jesuitas del Reino de España en 1767.
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Manuel de Roda y Arrieta (5 February 1708 – 30 August 1782) was a Spanish diplomat and politician. He was Ambassador in Rome under King Ferdinand VI of Spain and then nominated by King Charles III of Spain, half-brother of Ferdinand VI and formerly King of Naples and Sicily till the death of his half-brother Ferdinand, Ministry of "Grace and Justice", which he held for 17 years.
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Manuel de Roda y Arrieta, posthumément marquis de Roda (Saragosse, 1708 - La Granja de San Ildefonso, 1782) était un avocat, homme politique et homme d’État espagnol, et l’un des intellectuels des Lumières dans son pays. D’extraction modeste, Roda garda de ses années d’étudiant pauvre à Salamanque un durable et tenace ressentiment social, principalement à l’encontre des jésuites, dont il avait pu constater les liens étroits, de parenté et d’intérêts, avec les étudiants nobles et aisés. Il s’associa donc à la cabale contre la Compagnie menée par le XIIe duc d’Albe et, au lendemain de la victoire de celui-ci, vit bientôt s’ouvrir sa carrière politique, sous les espèces d’une nomination au poste d’agente de preces (chargé de présenter les requêtes des prélats espagnols au Vatican), qu’il occupa de 1758 à 1765. Pendant son séjour à Rome, il se lia d’amitié avec les ennemis les plus décidés des jésuites, au point que le nonce à Madrid fut chargé d’engager une campagne contre lui à la cour de Madrid, en stigmatisant Roda pour ses origines roturières. Rappelé en Espagne, Charles III le nomma secrétaire à la Justice, auquel titre Roda se mit en devoir d’influencer Charles III jusqu’à lui faire admettre, par un ensemble de rapports tendancieux, que la Compagnie de Jésus était le pire ennemi pour lui et la famille royale. Avec ses alliés anti-jésuitiques Eleta et Campomanes, Roda mit sur pied la dénommée Enquête secrète, lancée pour identifier les auteurs des troubles de mars 1766 contre le ministre Esquilache, dont il résultera en 1766 un Verdict d’accusation en 746 points, catalogue complet d’incriminations contre la Compagnie de Jésus et ensemble décisif d’arguments propres à faire expulser les jésuites hors d’Espagne en 1767. Quoique bon catholique, il était de conviction régaliste, c’est-à-dire opposé à l’ingérence de l’Église dans la sphère des pouvoirs régaliens exclusifs de la Couronne.
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