Cinema of Haiti
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The historiography of Haitian cinema is very limited. It consists only one double issue of the journal of the French Institute of Haiti Conjonction, released in 1983, devoted to film; a book by Arnold Antonin, published during the same year, entitled Matériel pour une préhistoire du cinéma haïtien ("Material for a prehistory of Haitian cinema"); and an article by the same author in the 1981 book Cinéma de l’Amérique latine (Cinema of Latin America) by Guy Hennebel and Alfonso Gumucio Dagrón.
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La historiografía de cine haitiano es muy limitada. Consiste tan sólo de un número doble de la revista del Instituto Francés de Haití Conjonction, publicado en 1983, dedicado al cine; un libro por , publicado el mismo año, titulado Matériel verter une préhistoire du cinéma haïtien (que puede traducirse como "Material para una prehistoria de cine haitiano"); y un artículo por el mismo autor en el libro de 1981 titulado Cinéma de l'Amérique latine (traducible como Cine de Latinoamérica) por Guy Hennebel y Alfonso Gumucio Dagrón.
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Cet article décrit le cinéma haïtien. L'historiographie haïtienne sur le cinéma est très limitée. On ne connaît qu'un numéro double de la revue de l'Institut Français d'Haïti « Conjonction », sorti en 1983, consacré au cinéma, un livre d'Arnold Antonin, paru au cours de la même année à Caracas (Venezuela), intitulé « Matériel pour une préhistoire du cinéma haïtien » et un article du même auteur dans le livre de Guy Hennebelle et d', paru en 1981 sous le titre de Cinéma de l’Amérique latine. D'ailleurs, bon nombre d’informations publiées dans « Conjonction » proviennent de cet article. Les auteurs ont révélé par la suite qu’ils n’avaient pas pris le risque de citer Arnold Antonin dans leur bibliographie en raison de la répression de la dictature des Duvalier.
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A historiografia do cinema haitiano é muito limitada. Consiste apenas em uma edição dupla da revista do Instituto Francês do Haiti Conjonction, lançada em 1983, dedicada ao cinema; um livro de Arnold Antonin, publicado durante o mesmo ano, intitulado Matériel pour une préhidtoire du cinema haitien (“Material para uma Pré-história do Cinema Haitiano”); e um artigo do mesmo autor no livro ‘Cinéma de l’Amérique Latine’ (“Cinema da América Latina”), de 1981, dos autores Guy Hannebel e Alfonso Gumucio Dragón.
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Cinema of Haiti
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Cine de Haití
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Cinéma haïtien
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Cinema do Haiti
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The historiography of Haitian cinema is very limited. It consists only one double issue of the journal of the French Institute of Haiti Conjonction, released in 1983, devoted to film; a book by Arnold Antonin, published during the same year, entitled Matériel pour une préhistoire du cinéma haïtien ("Material for a prehistory of Haitian cinema"); and an article by the same author in the 1981 book Cinéma de l’Amérique latine (Cinema of Latin America) by Guy Hennebel and Alfonso Gumucio Dagrón. Cinema appeared in Haiti at almost the same time as in other countries. On December 14, 1899, Joseph Filippi, a representative of the Lumiere cinema, made the first public screening at the Petit Séminaire while visiting the island. The next day he filmed a fire in Port-au-Prince. There are many films from the period of U.S. occupation (1915–34) in the Library of Congress; these depict Marines and official ceremonies. Other early movies filmed in Haiti, depicting health care, agriculture, and scenes of social life (particularly carnival) may be found in the Library of Congress and the Pathé-Ciné Library. The first continuous film showings, after the visit of the Lumière brothers' representative, took place starting in 1907 at the Pétion-Ville Grand Hotel, and then starting in 1914 at the Parisiana located in Port-au-Prince's Champ de Mars. The Parisian was the first major cinema and theater (500 seats) which existed in the country. In 1933, the Eden Cinema opened in Cap-Haïtien. The Paramount in Port-au-Prince opened the following year, and the Rex Theater in 1935. The radio pioneer Ricardo Widmaïer was also a pioneer of cinema. In the early 1950s, he made newsreels that were filmed at the Paramount Cinema. In his laboratory in Port-au-Prince, he developed his 16 mm films in black and white and in color. He produced the film Moi, je suis belle with Edouard Guilbaud. Jean Dominique, the screenwriter, also lent his voice to the narration. The sound was done by Herby Widmaier who was then only 15 years old. Although there is no systematic research and therefore no accurate information on this subject, several variety films were made before the François Duvalier's ascendance in 1957. Emmanuel and Edouard Guilbaud made many films on political events and athletes, often under the direction of Ricardo Widmaier.
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La historiografía de cine haitiano es muy limitada. Consiste tan sólo de un número doble de la revista del Instituto Francés de Haití Conjonction, publicado en 1983, dedicado al cine; un libro por , publicado el mismo año, titulado Matériel verter une préhistoire du cinéma haïtien (que puede traducirse como "Material para una prehistoria de cine haitiano"); y un artículo por el mismo autor en el libro de 1981 titulado Cinéma de l'Amérique latine (traducible como Cine de Latinoamérica) por Guy Hennebel y Alfonso Gumucio Dagrón. El cine apareció en Haití casi al mismo tiempo que en otros países. El 14 de diciembre de 1899, Joseph Filippi, un representante del Lumiere cinema, hizo la primera proyección pública en el Petit Séminaire mientras visitaba la isla. Al día siguiente filmó un incendio en Puerto Príncipe. Hay muchas películas del periodo de ocupación de los EE.UU. (1915–34) en la Biblioteca de Congreso; estos representan a marines y ceremonias oficiales. Otras películas tempranas filmadas en Haití, representan el cuidado de la salud, la agricultura, y escenas de la vida social (particularmente del carnaval) pueden encontrarse en la Biblioteca de Congreso y la Biblioteca Pathé-Ciné. Las primeras proyecciones continuas de películas, después de la visita del representante de los hermanos Lumière, tuvieron lugar a partir de 1907 en el Pétion-Ville Grand Hotel, y luego a partir de 1914 en la Parisiana ubicada en el de Puerto Príncipe. El Parisian fue el primer gran cine y teatro (con 500 asientos) que existió en el país. En 1933, el Eden Cinema abrió en Cap-Haïtien. El Paramount abrió en Puerto Príncipe al año siguiente, y el en 1935. El pionero radiofónico Ricardo Widmaïer fue también un pionero de cine. A principios de la década de 1950, hizo noticieros que fueron filmados en el Paramount Cinema. En su laboratorio en Puerto Príncipe, desarrolló sus películas de 16 mm en blanco y negro, y a color. Produjo la película Moi, je suis belle con Edouard Guilbaud. , el guionista, también prestó su voz para la narración. El sonido fue hecho por Herby Widmaier quién tenía entonces sólo 15 años. A pesar de que no haya una búsqueda sistemática y por lo tanto ninguna información certera en este tema, varias películas de variedad fueron hechas antes del ascenso al poder de François Duvalier en 1957. Emmanuel y Edouard Guilbaud hicieron muchas películas en eventos políticos y atléticos, a menudo bajo la dirección de Ricardo Widmaier.
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Cet article décrit le cinéma haïtien. L'historiographie haïtienne sur le cinéma est très limitée. On ne connaît qu'un numéro double de la revue de l'Institut Français d'Haïti « Conjonction », sorti en 1983, consacré au cinéma, un livre d'Arnold Antonin, paru au cours de la même année à Caracas (Venezuela), intitulé « Matériel pour une préhistoire du cinéma haïtien » et un article du même auteur dans le livre de Guy Hennebelle et d', paru en 1981 sous le titre de Cinéma de l’Amérique latine. D'ailleurs, bon nombre d’informations publiées dans « Conjonction » proviennent de cet article. Les auteurs ont révélé par la suite qu’ils n’avaient pas pris le risque de citer Arnold Antonin dans leur bibliographie en raison de la répression de la dictature des Duvalier. Le cinématographe fait son apparition en Haïti pratiquement en même temps que dans les autres pays du monde. Le 6 décembre 1896, un représentant du cinématographe Lumière, Joseph Filippi, de passage sur l'île, effectue la première projection publique au Cercle de Port-au-Prince. Le lendemain, il filme un incendie à Port-au-Prince. On dispose encore, dans les archives américaines de la Bibliothèque du Congrès de Washington, de nombreuses séquences sur la période de l'occupation américaine de 1915-1934, représentant les actions des marines et les cérémonies officielles. On peut retrouver encore des images tournées en Haïti sur les soins de santé, l'agriculture ou des scènes de la vie sociale, dont le carnaval est le moment privilégié, dans les archives de la Bibliothèque du Congrès ou de Pathé-Ciné. Les premières projections en continu, après le passage du représentant des frères Lumière, ont lieu à partir de 1907 au Grand Hôtel de Pétionville, puis au Parisiana, situé au de Port-au-Prince, à partir de 1914. Le Parisiana a été la première grande salle de cinéma et de théâtre (environ 500 places) qui a existé dans le pays. En 1933, le Ciné Eden ouvre ses portes au Cap-Haïtien. L'année suivante, c'est le tour du Paramount à Port-au-Prince, et en 1935 celui du Rex Théâtre. , pionnier de la radio l'a été aussi pour le cinéma. C'est lui qui assure au début des années 1950 la réalisation et la projection au Ciné Paramount des actualités filmées. Il a son propre laboratoire à Port-au-Prince où il développe, en noir et blanc et en couleurs, ses films tournés en 16 mm. Il produit avec Edouard Guilbaud Moi, je suis belle. Jean Dominique, auteur du commentaire, prête également sa voix à la narration. Le son est assuré par Herby Widmaïer qui n'a alors que 15 ans. Bien qu'il n'y ait pas de recherches systématiques et donc d'informations précises et documentées à ce sujet, plusieurs reportages ont été filmés sur des sujets variés (ciné-variétés) jusqu'à la prise du pouvoir par François Duvalier en 1957. Emmanuel et Edouard Guilbaud réalisent de nombreux reportages sur les évènements politiques et sportifs jugés les plus importants, très souvent sous la direction de Ricardo Widmaïer.
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A historiografia do cinema haitiano é muito limitada. Consiste apenas em uma edição dupla da revista do Instituto Francês do Haiti Conjonction, lançada em 1983, dedicada ao cinema; um livro de Arnold Antonin, publicado durante o mesmo ano, intitulado Matériel pour une préhidtoire du cinema haitien (“Material para uma Pré-história do Cinema Haitiano”); e um artigo do mesmo autor no livro ‘Cinéma de l’Amérique Latine’ (“Cinema da América Latina”), de 1981, dos autores Guy Hannebel e Alfonso Gumucio Dragón. O cinema apareceu no Haiti quase ao mesmo tempo que em outros países. Em 14 de dezembro de 1899, um representante do Cinema Lumiere fez a primeira exibição fílmica pública no Petit Séminaire enquanto visitava a ilha. No dia seguinte, ele filmou um incêndio em Porto Príncipe. Existem vários filmes da época da ocupação dos EUA (1915-34) na Biblioteca do Congresso; estes retratam marinheiros e cerimonias oficiais. Outros filmes antigos filmados no Haiti, retratando seu sistema de saúde, agricultura, e cenas da vida em sociedade (particularmente o carnaval), podem ser encontrados na Biblioteca do Congresso e na Biblioteca de Pathé-Ciné. A primeira exibição contínua de filmes, depois da visita do representante dos Irmãos Lumiere, se estabeleceu a partir de 1907 no Pétion-Ville Grand Hotel, e depois a partir de 1914 no Parisiana, localizado em Porto Príncipe, na Champ de Mars. O Parisiense foi o primeiro grande cinema e teatro (com capacidade para 500 pessoas) que existiu no país. Em 1933, o Cinema Eden foi inaugurado em Cabo Haitiano. O Paramount, em Porto Príncipe, abriu no ano seguinte, e o Rex Theater foi aberto em 1935. O pioneiro do rádio, Ricardo Widmaier, foi também um pioneiro no cinema. No começo dos anos 50’s, ele fez noticiários que foram filmados no Cinema Paramount. Em seu laboratório na cidade de Porto Príncipe, ele criou seus filmes 16mm em preto e branco e em cores. Ele produziu o filme Moi, je suis belle junto com Edouard Guilbaud. Jean Dominique, o roteirista, também emprestou sua voz para narração. O som foi feito por Herby Widmaier, que na época da produção tinha apenas 15 anos. Mesmo não tendo nenhuma pesquisa sistemática sobre o assunto, e portanto nenhuma informação precisa, sabe-se que foram feitos vários filmes de variedade antes da ascensão de François Duvalier, o “Papa Doc”, presidente ditador do Haiti durante os anos de 1957 a 1971. Emmanuel e Edouard Guilbaud realizaram diversos filmes sobre eventos políticos e atletas, muitas vezes sob a direção de Ricardo Widmaier.
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